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Décoder les pleurs des bébés (de 0 à 5 mois)

A-t-il faim, sommeil, froid, besoin de faire un rot, mal aux dents ou au ventre ? Quel parent n’a pas rêvé de comprendre clairement le langage de son nourrisson ? Que veux-t-il ? Quel est son besoin ? Comment puis-je y répondre ? Certains-nes ressentent intuitivement ces attentes mais c’est loin d’être une norme. Et lorsque l’intuition n’est pas - plus au rendez vous : la fatigue, le doute, le stress prennent le dessus…comment faire ? Priscilla Dunstan (australienne) à l’origine de cette découverte, est une violoniste-chanteuse lyrique possédant l’oreille absolue, elle « voit » en graphiques les notes qu’elle entend. A la naissance de son fils Tom, un bébé stressé et pleurant sans cesse, elle a cherché à mieux l’entendre…sans trouver d’aide dans les écrits existant. A bout de force, un idée lui est venue : tenir un journal de bord avec chaque son entendu, le graphique correspondant, la solution apportée et l’effet obtenu sur son fils. Elle a ainsi observé la récurrence des sons et leur satisfaction. Après 13 ans de recherche dans plus de 30 pays, nous savons aujourd’hui que quelque soit leur nationalité ou groupe ethnique, les nouveaux-nés humains s’expriment dans une langue universelle et repose sur des réflexes physiologiques innés. Il y a donc dans les pleurs des bébés près de 10 mots, dont 3 prononcés dès la naissance Nèh : j’ai faim aoh : j’ai sommeil eh (eh, eh) : j’ai besoin de faire un rot.


L’apprentissage de cette méthode (Dunstan Baby Langage) est simple, permet de repérer les sons dans les pleurs, comprendre comment les bébés les produisent (le besoin physiologique exprimé) et d’apporter de nombreuses solutions ou techniques d’apaisement. Les résultats de l’étude indépendante internationale obtenus parlent d’eux-mêmes : 90% des mères déclarent que leur habileté à reconnaître les 5 premiers pleurs les a énormément aidées. 100% des mères d’un premier enfant décrivent l’outil comme « précieux ». 70% annoncent que leur bébé se calme plus vite. 50% des mères dorment mieux parce que leur bébé fait ses nuits. 70% ont exprimé un niveau de confiance et d’estime de soi supérieur, une baisse de stress et un sentiment d’être plus détendues et davantage aux commandes. 67% des pères ressentent une baisse du niveau de stress dans leur foyer et une meilleure relation conjugale suite à leur plus grande implication en tant que père.

 

Loïs Coltel

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